Maroc : cinq raisons de faire durer l’été à Taghazout, la station balnéaire qui a le vent en poupe
Longtemps, Taghazout (prononcez tarazout) est resté un secret bien gardé, refuge de hippies pionniers de la slow life et de surfeurs en quête de la vague parfaite au Maroc. Depuis, le paysage a évolué autour de ce petit village de pêcheurs à 40 mn au nord d’Agadir. Sur la longue baie qui s’étire un peu plus loin, une station balnéaire nouvelle génération émerge, accrochant les étoiles de grandes enseignes comme Fairmont, le dernier-né cet été, Hyatt ou Radisson Blu et un golf 18 trous perché sur l’océan.
Taghazout n’en a pas perdu son âme bohème pour autant. Ici, planches de surf et barques bleues des pêcheurs se partagent l’océan et la garde-robe du moment mêle djellabas et combis. Creuset de cultures où souffle un esprit zen, sa micro-médina et ses environs sont devenus un repaire de boutiques hôtels, surf-camps, shalas et petits restos ethno-chic attirant surfeurs, yogis et tous ceux qui rêvent de déconnecter au rythme de la nature. Voici cinq pistes pour faire le plein d’oxygène entre océan et montagne berbère.
L’hiver, à Anchor Point, la houle de l’Atlantique façonne des vagues infinies déployant des gerbes d’écumes. Le rêve pour les surfeurs confirmés ! En 2020, des champions de tous les océans sont venus se frotter à ses déferlantes de classe mondiale. Pour la première fois, la baie de Taghazout était l’une des étapes clef de la World Surf League. Pourtant, nul besoin d’être un rider patenté pour glisser sur les rubans bleus qui s’enroulent sur fond de sable doré et de rochers ocre. Une bonne quinzaine de spots pour tous niveaux festonnent la côte de part et d’autre du village, distillant leurs drôles de patronymes : Hash Point ou Banana Point pour les degrés intermédiaires, Killer Point ou Boiler Point en alternative à Anchor Point.
Au km 14, Devil’s rock, le fameux rocher du Diable, n’est pas si terrible que son nom le laisse penser : le spot est taillé pour les débutants. On y mouille ses premières combis dans le sillage de Ramzi Boukhiam. C’est là que le premier surfeur marocain qualifié pour des JO (il a été éliminé en 8e de finale à Tokyo cette année) a fait ses débuts à l’âge de neuf ans. Un sujet de fierté évidemment : son portrait géant s’étale sur un mur du village.
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